La dou’a -l’invocation –  est un outil qui permet au croyant de s’adresser à son seigneur. Dans le Noble Coran, Allah ne dit-il pas  : « Et si Mes serviteurs t’interrogent à mon sujet .. et bien Je suis proche : Je réponds à l’appel de celui qui m’invoque lorsqu’il m’invoque. Qu’ils répondent à Mon appel, et qu’ils croient en Moi, afin qu’ils soient bien guidé » – Sourate al Baqarah, verset 2 selon la traduction rapproché

Le messager d’Allah nous explicite également la noblesse de l’invocation à travers de nombreux hadiths à l’image de celui-ci : D’après Abou Houreira رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه وسلم  a dit: « Rien n’est aussi noble pour Allah que l’invocation ». –Rapporté par Tirmidhi

Voici une liste non exhaustive d’invocations qu’il est bon de connaître en cas de coups dur.

En cas de tristesse

Ibn Mas`ud رضي الله عنه rapporte que le Prophète صلى الله عليه وسلم leur enseignait de dire :

« Nulle personne attristée ne fait l’invocation suivante :

« Ô Seigneur! Je suis Ton serviteur, fils de Ton serviteur et de Ta servante, mon toupet est dans Ta main. Ton jugement s’accomplit sur moi, Ton décret sur moi est juste. Par les noms qui T’appartiennent avec lesquels Tu T’es nommé, ou que Tu as révélés dans Ton Livre ou que Tu as enseignés à l’une de Tes créatures, ou bien que Tu as gardé secret dans Ta science de l’inconnu, je Te demande de rendre le Coran le printemps de mon cœur, la lumière de ma poitrine, la dissipation de ma tristesse et la fin de mes soucis. »

اللّهُـمَّ إِنِّي عَبْـدُكَ ابْنُ عَبْـدِكَ ابْنُ أَمَتِـكَ نَاصِيَتِي بِيَـدِكَ، مَاضٍ فِيَّ حُكْمُكَ، عَدْلٌ فِيَّ قَضَاؤكَ أَسْأَلُـكَ بِكُلِّ اسْمٍ هُوَ لَكَ سَمَّـيْتَ بِهِ نَفْسَكَ أِوْ أَنْزَلْتَـهُ فِي كِتَابِكَ، أَوْ عَلَّمْـتَهُ أَحَداً مِنْ خَلْقِـكَ أَوِ اسْتَـأْثَرْتَ بِهِ فِي عِلْمِ الغَيْـبِ عِنْـدَكَ أَنْ تَجْـعَلَ القُرْآنَ رَبِيـعَ قَلْبِـي، وَنورَ صَـدْرِي وجَلَاءَ حُـزْنِي وذَهَابَ هَمِّـي

 [Allâhumma innî ‘abduka, ibnu ‘abdika, ibnu ‘amatika. Nâsiyatî bi-yadika. Mâdin fiyya hukmuka, ‘adlun fiyya qadâ’uka. As’aluka bi-kulli smin huwa laka, sammayta bihi nafsaka, aw anzaltahu fî kitâbika, aw ‘allamtahu ahadan min khalqika, aw ista’tharta bihi fî ‘ilmi-l-ghaybi ‘indaka, an taj‘ala-l-qur’âna rabî‘a qalbî, wa nûra ssadrî, wa jalâ’a huznî, wa dhahâba hammî.]

Quand on rencontre une difficulté

Selon Anas رضي الله عنه, le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit:

 » Ô Allah, rien n’est facile, sauf ce que Tu as rendu facile, et Tu es Celui qui, selon Ton vouloir, rend facile le chagrin  »

 اللَّهُمَّ لَا سَهْلَ إلاَّ مَا جَعَلْتَهُ سَهْلاً، وأنْتَ تَجْعَلُ الحَزْنَ إذَا شِئْتَ سَهْلاً

[Allahoumma La Sahla illa ma ja’altahu sahlan wa anta taj’all al hazan idha chitta sahlan]

 

 Lorsque l’on ressent une douleur 

‘Othman Ibn Abi Al ‘As رضي الله عنه rapporte : Je me plaignis au Prophète صلى الله عليه وسلم d’une douleur au corps depuis ma conversion à l’islam. Le Prophète صلى الله عليه وسلم me dit alors : « Pose ta main sur la partie douloureuse de ton corps et répète trois fois : « Au Nom de Dieu ! » et sept fois : « Je me réfugie dans la puissance et le pouvoir de Dieu contre le mal que j’éprouve et que je crains. » » [Muslim]

بسم الله

[BismiLlah]

عُوذُ باللهِ وَقُدْرَتِهِ مَنْ شَرِّ مَا أَجِدُ وَأُحَاذِرُ

[A‘oudhou bi-Allah wa qoudratihi min shari ma ajidou wa ouhadir]

 

L’invocation en faveur du malade

‘Aicha رضي الله عنها rapporte : Le Prophète صلى الله عليه وسلم rendit visite à l’une de ses épouses malade et fit cette invocation : « Mon Dieu, Seigneur des hommes, élimine le mal et guéris [là] d’une guérison qui ne laisse aucun mal, car Tu es le seul Guérisseur, il n’est d’autre guérison que la Tienne. » [Bukhari et Muslim]

اللَّهُمَّ ربَّ النَّاسِ ، أَذْهِب الْبَأسَ ، واشْفِ ، أَنْتَ الشَّافي لا شِفَاءَ إِلاَّ شِفَاؤُكَ ، شِفاءً لا يُغَادِرُ سقَماً

[Allahumma rabba n-nas, adh-hiba l-ba’s wa-shfi, anta sh-shafi, la shifa’a illa shifa’uka, shifa’an la yughadiru saqaman.]

En faveur d’une personne décédée

« Ô Seigneur ! Il est Ton esclave, fils de Ton esclave (féminin), il a besoin de Ta miséricorde et Tu n’as nul besoin de son châtiment. S’il était bienfaiteur, augmente-lui le nombre de ses bonnes actions et s’il était pécheur alors pardonne-lui. »

اللهُـمِّ عَبْـدُكَ وَابْنُ أَمَـتِك، احْتـاجَ إِلى رَحْمَـتِك، وَأَنْتَ غَنِـيٌّ عَنْ عَذابِـه، إِنْ كانَ مُحْـسِناً فَزِدْ في حَسَـناتِه، وَإِنْ كانَ مُسـيئاً فَتَـجاوَزْ عَنْـه

[Allâhumma cabduka wa bnu amatika ihtâja ilâ rahmatika. Wa anta ghaniyyun can cadhâbihi. In kâna muhsinan, fa-zid fî hasanâtihi. Wa in kâna musî’an fa-tajâwaz canhu.]