On a tous des petites choses qu’on a du mal à supporter dans la vie de tous les jours. Quand on pique de la nourriture dans notre assiette, les vendeurs qui nous collent dans les boutiques ou certains tic verbaux ! Sur un ton bon enfant, on vous laisse la parole dans ce nouveau micro-trottoir

Je ne supporte pas qu’on envahisse mon espace vital. Quand on s’approche trop de moi pour me parler, je trouve ça étouffant. On peut très bien avoir une conversation sans avoir les cils qui se touchent ! Quand je me retrouve dans cette situation, je fais automatiquement un pas en arrière ou demande à la personne de reculer. Karine, 27 ans

Sur la route, ce que je déteste c’est les automobilistes qui font comme si de rien n’était. Vous savez, ceux qui font un dépassement dangereux et que vous klaxonnez parce qu’ils étaient à deux doigts de vous percuter. Quand vous arrivez à leur hauteur et qu’il font comme s’il ne vous voyaient pas, le regard braqué  droit devant  ça a le don de m’exaspérer. Nour, 27 ans

Les questions qui débutent par « sans indiscrétion… » . Quand on commence sa phrase comme ça, on sait déjà qu’on s’apprête à poser une question indiscrète . Personnellement, je trouve ça déplacé. Passe encore quand ça vient d’un proche mais dans le cadre du travail par exemple c’est limite. Ce que je n’aime pas c’est que que c’est une phrase qui met les gens au pied du mur. Parce qu’on se sent obligée de répondre même si on n’en a pas envie. Rokiya, 30 ans

Le racisme ordinaire. Ça c’est quelque chose que j’ai de plus en plus de mal à supporter. Ce sont des remarques anodines à première vue mais qui reflètent un mépris de l’autre.  » Le gens de chez vous », « elle est belle pour une black » et j’en passe ! Je discutais avec un voisin l’autre jour qui me disait à quelle point il aimerait être bronzé toute l’année un peu comme… Il a terminé sa phrase en touchant son visage et en faisant un geste vers moi… Sans commentaire ! Sylla , 37 ans 

Les traces de gras sur les interrupteurs ou la télécommande. Quand je veux allumer la lumière et que je me retrouve avec une substance non identifiée sur les doigts ça me dégoute ! Ça devrait être un réflexe de se laver les mains après avoir mangé plutôt que de prendre la télécommande pour zapper les chaines… Du coup chez moi, je suis intraitable sur le sujet et je dégaine la lingette dès que j’aperçois l’ombre d’une trace sur les interrupteurs. Faïza, 29 ans

Je me déplace souvent à vélo et les commentaires des automobilistes m’importunent ! Quand je monte une côte ça ne loupe pas. Les conducteurs s’en donne à coeur joie avec leurs pseudos-encouragements c’est lourd à la fin ! Tout ce que je demande moi c’est qu’ils passent leur chemin et me laisse faire le mien tranquillement ! Jeanne, 29 ans

De mon côté j’ai beaucoup de mal avec les fautes de français… Je ne parle pas des personnes qui viennent d’apprendre la langue ! Mais plutôt de ceux qui n’ont aucune raison de penser qu’on peut conjuguer le verbe croire à la 3ème personne du pluriel en disant  » croivent », ceux qui sont tellement  assoiffés qu’ils s’octroient le droit de dire « il faut que je bois » sans parler du très célèbre  » si j’aurais… » Oui, tout ça a le don de me provoquer quelques otites instantanées mais bon, pas d’inquiétudes, je reste tolérantes sur les fautes à l’écrit ! Sarah, 25 ans

J’ai la mémoire courte et ça m’agace ! Parfois j’ai quelque chose en tête et paf je l’oublie quelques minutes après. J’ai beau creuser dans ma mémoire, je ne remets plus cette chose dont j’étais censé me souvenir. Et ça m’arrive tout le temps ! Le pire c’est quand tu as la même sensation que d’avoir un mot sur le bout de la langue. Tu crois te rappeler de la chose… et puis en fait non ! Owen, 20 ans

La sensation des verres qui sortent du lave vaisselle me hérisse le poil. À force de passer à la machine ils s’abîment et la sensation au toucher m’est insupportable. Ça me fait le même effet qu’un crissement d’ongles sur un tableau noir. Je ne peux pas boire dans ces verres, pour moi c’est même carrément impossible de les tenir dans les mains. Rien que d’en parler ça me donne des frissons ! Aïcha, 28 ans

Quand on m’interpelle dans la rue en criant « hé, hé, hé !! » Même si on ne me connaît pas on peut me dire  » Excusez-moi » , « Monsieur » ou tout simplement « bonjour » ! Le pire c’est quand on me demande quelque chose – l’heure ou le chemin – et que la personne s’en va aussitôt qu’elle a eu ce qu’elle voulait. Sans un « merci » ou un « au revoir ». Je trouve que c’est le summum de l’impolitesse ! Ali, 40 ans