Au bout de dix ans de carrière dans une grande boite de transport française, je n’aspirais qu’à une chose : du changement ! Envie de travailler dans un environnement différent, d’être ma propre patronne… Mais surtout de concrétiser un projet que j’avais longtemps repoussé par peur de l’échec : Reprendre mes études et me former dans les domaines de l’esthétique et de la cosmétique.
Après avoir mûrement réfléchi à mon projet je me suis dit qu’à 37 ans c’était le moment ou jamais et me suis jetée à l’eau. Au travers du congé individuel de formation, je me suis inscrite en CAP esthétique, cosmétique et parfumerie seize ans après avoir quitté l’école et y retourner ne fut pas une mince affaire !
Dés le départ, j’ai eu énormément de choses a emmagasiner et j’ai du apprendre a travailler sur des nouveaux supports que nous n’utilisions pas à l’époque où j’étais étudiante.

Le plus difficile pour moi a été de changer mon organisation quotidienne et de trouver un équilibre entre ma vie de famille et ma « vie scolaire » entre devoirs, recherches, révisions et stages. Il m’a fallu deux ou trois mois pour m’adapter à ce nouveau rythme de vie.
Malgré le tempo soutenu, cette formation a répondu à mes attentes en étant complète et enrichissante. Bon c’est vrai, ce n’était pas rose tous les jours. C’est un milieu difficile et très concurrentiel. Mais l’un dans l’autre, je n’ai aucun regret si ce n’est de ne pas m’être lancée plus tôt. J’ai fait de belles rencontres mais surtout j’ai repris confiance en moi et en mes capacités.
Non, je n’étais pas bonne pour la casse ! Je me suis investie à 100% et ai réussi mon pari en obtenant le diplôme. Ce fut un soulagement mais également une fierté d’avoir surpassé mes craintes et donné le meilleur de moi-même.
Aujourd’hui j’y ai pris goût et j’envisage de continuer sur ma lancé en me spécialisant en cosmétologie.

Si vous êtes dans le même cas que moi et que vous hésitez par peur d’échouer ou de ne pas être à la hauteur, je n’ai qu’un conseil : Foncez ! On a souvent tendance à se sous-estimer mais une fois dans le feu de l’action on se découvre des ressources qu’on ne soupçonnait même pas. Qui ne tente rien n’a rien